La première victime décédée retrouvée dimanche est un routier grec. La nationalité des quatre autres morts, retrouvés mercredi soir et jeudi, n’a pas été précisée par les autorités grecques qui ont cependant souligné qu’il s’agit également de routiers disparus.
Les cinq défunts ont été sortis des cales du bateau, où les images de télévision montrent des camions et voitures carbonisés.
Six chauffeurs routiers manquent toujours à l’appel à bord de l’Euroferry Olympia, à l’intérieur duquel les recherches ont repris mercredi sur le port d’Astakos, sur la côte ouest de la Grèce, où le navire a été remorqué.
L’incendie, qui s’était déclaré à l’aube du 18 février sur le ferry avec près de 300 personnes à bord, est éteint depuis mercredi soir.
Parmi les 281 rescapés — 230 passagers et 51 membres d’équipage — figurent deux migrants afghans qui n’étaient pas été enregistrés sur la liste des passagers, laissant craindre que d’autres personnes aient pu embarquer sans être recensées.
Trois routiers restaient hospitalisés à Corfou pour des troubles respiratoires: un Bélarusse sorti vivant par les secouristes dimanche, un Bulgare et un Roumain.
Le feu s’était déclaré à dix milles marins au nord de Corfou, en mer Ionienne, deux heures après le départ du ferry du port grec d’Igoumenitsa à destination de Brindisi, en Italie.
La famille du routier grec décédé a porté plainte contre la compagnie italienne Grimaldi, propriétaire du ferry, « tenue responsable » de l’incendie, a indiqué leur avocat.
L’enquête déterminera l’origine du feu. Selon la compagnie, l’incendie s’est déclaré dans une cale réservée aux véhicules. Le ferry transportait 153 véhicules commerciaux et 32 voitures, selon le groupe Grimaldi.