Ce matelot philippin, employé à bord d’un bateau battant pavillon grec, parti de Conakry le 3 novembre, présentait une grave fièvre depuis plusieurs jours, laissant craindre une possible atteinte d’Ebola.
Le KEELPNO s’était toutefois montré rassurant dès lundi soir, affirmant que « d’après les déclarations de l’équipage, ce cas ne semble pas s’apparenter à la fièvre hémorragique Ebola ».
Le KEELPNO n’a pas précisé si le marin malade était resté à bord ou avait été hospitalisé, et quand le navire, le Magda P., un vraquier qui avait pour destination finale l’Ukraine, repartirait, avec ses 24 membres d’équipage grecs et philippins.
Par précaution, les autorités grecques avaient mis tout l’équipage en quarantaine à leur arrivée lundi soir. Le navire n’a pas accosté au port du Pirée. Des médecins équipés se sont rendus dans le vraquier de la compagnie grecque Common Progress pour pratiquer examens et prises de sang.
La Grèce n’a pour l’instant pas été touchée par Ebola. Un des hôpitaux d’Athènes, l’Amalia Fleming, a cependant fait savoir récemment qu’il s’était spécialement équipé pour faire face à une éventuelle arrivée de la maladie sur le territoire.