« Le soulèvement des travailleurs de Chicago (le 1er mai 1886, qui a entraîné la création de la Fête du travail par la IIe internationale communiste, NDR) montre la voie des luttes contre l’esclavage moderne », proclamait un communiqué du syndicat des marins qui traditionnellement sont en grève tous les ans ce jour.
Deux manifestations séparées sont prévues en milieu de journée dans le centre d’Athènes: celle du Front de lutte des travailleurs (Pame), proche du parti communiste grec KKE, suivie de rassemblements à l’appel des syndicats du privé, GSEE, et du public Adedy et des groupes de gauche.
Plusieurs affiches dans le centre d’Athènes de la GSEE proclamaient « le 1er mai, jour de mémoire et de lutte ». « Nous réclamons des conventions collectives, de l’emploi, de la croissance, des droits sociaux démocratiques », proclamait l’une d’entre elle.
Toutefois, seuls les fonctionnaires observent le jour férié mercredi, car en raison de la Pâque orthodoxe dimanche 5 mai, les commerçants, frappés de plein fouet par la crise et l’austérité, ont demandé exceptionnellement au ministère du Travail de déplacer le jour férié du 1er mai au mardi 7 mai.
Ainsi de nombreux magasins sont restés ouverts mercredi et la plupart des salariés du privé sont allés à leur travail.
La semaine qui précède Pâques en Grèce est traditionnellement propice au commerce, les Grecs ayant l’habitude de faire des cadeaux à leurs proches à cette occasion.