« Nous pouvons voir l’embarcation. Elle va à la dérive. il y a un grand nombre de gens à bord », a indiqué un porte-parole des garde-côtes à l’AFP précisant que leur nombre était d’entre 400 et 500, selon l’appel de détresse reçu par les autorités.
L’opération était rendue difficile en raison des vents importants qui soufflent sur cette zone située au sud-ouest de la Crète, la plus grande île de Grèce.
Les garde-côtes ont indiqué avoir reçu l’appel de détresse dans la nuit de lundi à mardi après minuit.
Deux cargos, un pétrolier et deux bateaux de pêche italiens se trouvaient à proximité pour prêter assistance, ont-ils ajouté.
En raison du renforcement des patrouilles des garde-côtes grecs et de l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex en mer Égée, les passeurs de migrants empruntent désormais une route plus longue et plus périlleuse au sud de la Crète pour entrer dans l’Union européenne.
Mais les drames humains se multiplient en raison des risques pris par les migrants qui montent à bord d’embarcations de fortune sur une mer houleuse voire déchaînée en automne et en hiver.
Le 11 octobre, au moins trente personnes étaient mortes dans deux naufrages au large des îles de Lesbos et de Cythère. Début novembre plus de personnes ont également péri dans deux naufrages simultanés.
Selon des données de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) 299 personnes ont péri ou sont portées disparues en Méditerranée orientale depuis le début de 2022 jusqu’ici contre 111 au total l’année dernière.
La Grèce, l’Italie et l’Espagne comptent parmi les principaux pays d’arrivée pour les migrants venus d’Afrique et du Proche-Orient désireux de gagner l’Union européenne.