« Les étrangers (cinq hommes, six femmes et trois enfants) ont été tous transférés sur l’île proche de Leros » et une enquête a été ouverte pour établir la cause de la mort de l’homme décédé, a précisé la police.
Selon les déclarations des migrants, « ils sont tous ressortissants afghans », a indiqué à l’AFP une porte-parole de la police portuaire.
L’îlot de Farmakonisi, comme d’autres îles de la mer Egée proches des côtes occidentales turques, est un passage habituel de personnes fuyant guerres et pauvreté à destination de l’Europe.
La police portuaire grecque avec l’aide de l’Agence européenne de surveillance des frontières, Frontex, patrouille régulièrement dans cette zone et effectue quotidiennement de nombreuses opérations de sauvetage d’embarcations de migrants en difficulté.
Toutefois de nombreux naufrages ont lieu dans cette traversée périlleuse, la Grèce étant souvent accusée de « refoulements illégaux », ce que les autorités ont toujours nié.
L’îlot de Farmakonisi en particulier a été le théâtre d’un naufrage retentissant en 2014 ayant fait onze morts dont huit enfants.
En 2022, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné la Grèce pour ce naufrage acceptant la thèse des requérants que « le navire des garde-côtes grecs aurait navigué à une très grande vitesse pour refouler les réfugiés vers les côtes turques » provoquant le chavirage du bateau.
Selon les autorités, le nombre d’arrivées de demandeurs d’asile en Grèce a fortement augmenté cette année et surtout au mois d’août.
Au total 10.790 migrants et réfugiés sont arrivés au cours des huit premiers mois de l’année contre 5.216 pour la même période l’an dernier, selon des chiffres officiels.