Dans un entretien avec l’ambassadeur de Russie à Varsovie, une haute responsable du ministère « a exprimé sa préoccupation concernant l’accusation de piraterie », a déclaré à l’agence de presse polonaise PAP Michal Safianik, du bureau de presse du ministère.
« Elle a également exprimé l’espoir de voir notre citoyen libéré et l’acte d’accusation changé », a-t-il ajouté.
Tomasz Dziemianczuk, 36 ans, employé de l’Université de Gdansk (nord), faisait partie des membres de l’équipage de l’Arctic Sunrise, arraisonné fin septembre en mer de Barents (Arctique) après l’abordage d’une plateforme pétrolière russe.
La Russie a annoncé mercredi préparer de nouvelles inculpations pour « crimes graves » à l’encontre de l’équipage du navire de Greenpeace, ne donnant aucun signe de clémence malgré une vague de protestations dans le monde.
Les trente membres de l’équipage de l’Arctic Sunrise, dont 26 ne sont pas russes, ont été inculpés jusqu’à présent de « piraterie en groupe organisé », ce qui les rend passibles de 15 ans de détention.