Le représentant des transporteurs Jean-Marie Maurizi n’était toutefois pas joignable en début d’après-midi pour confirmer l’information.
Cet accord prévoit « des traversées supplémentaires, entre 2 et 3 par jour », avec 40 à 50 camions par bateau, a indiqué à l’AFP Pierre Mattei, directeur général de la compagnie privée, la seule à embarquer des marchandises en cette période.
« Les nouvelles réservations seront coordonnées par une instance qui dépendra de la chambre de commerce afin de tranquilliser les transporteurs, pour qu’il n’y ait pas d’inquiétude sur un quelconque favoritisme », a-t-il ajouté.
Interrogé par Corse Matin, Paul Trojani, président de la CCI de Haute-Corse, a également souligné qu’une issue positive avait été trouvée lors d’une réunion entre « les transporteurs, les agriculteurs, la chambre de commerce et la Corsica Ferries ».
Alors que le conflit à la SNCM et la Méridionale a, depuis mercredi, empêché plusieurs milliers de passagers de transiter sur les navires des deux compagnies maritimes et perturbé le fret routier, le syndicat des transporteurs routiers de Corse avait décidé d’afficher son « ras-le-bol ».
Outre le fait que les navires de la Corsica arrivent à Toulon, voire en Italie, plutôt qu’à Marseille, ce qui désorganise leurs plans de transit, les transporteurs ne s’estimaient pas correctement traités par la Corsica qui, selon eux, privilégiait ses clients habituels.
« Nous avons créé une commission, qui est présidée par le président de la chambre d’agriculture Jean-Marc Venturi et moi-même, pour essayer de répartir équitablement le nombre de remorques par transporteur », a expliqué M. Trojani.
« Cette commission se réunira cet après-midi (lundi, NDLR) et travaillera immédiatement », a-t-il poursuivi, indiquant que « les bateaux reprennent ce soir vers Toulon avec des clémentines », la principale exportation corse à cette période de l’année.
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