Cet ensemble stratégique d’écluses, canaux et voies naturelles, qui permet de transporter d’immenses quantités de marchandises — céréales et métaux notamment — entre le centre de l’Amérique du Nord et l’Atlantique « sera fermé jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé », a fait savoir la direction dans un communiqué.
Aucun accord n’a été trouvé entre le syndicat Unifor et la Corporation de gestion de la voie maritime du Saint-Laurent avant l’échéance de 23H59 samedi soir.
« Cette impasse est extrêmement regrettable, mais nos membres restent déterminés à obtenir un accord équitable », a déclaré dans un communiqué la présidente nationale d’Unifor, Lana Payne.
La direction regrette que le syndicat « continue d’insister sur les augmentations de salaires inspirées des négociations du type de l’industrie automobile ».
Aucun bateau « n’attend de sortir du réseau » fluvial mais « il y a plus de 100 navires à l’extérieur du réseau qui sont touchés par la situation », ajoute la Corporation, une organisation à but non lucratif qui gère ces voies pour l’Etat canadien.