« Un 4e moteur » de la centrale diesel de Jarry en Guadeloupe sera démarré « aux heures de pointe pour inhiber les délestages sur le territoire », a indiqué sur le réseau social X le secrétaire général FE-CGTG Jimmy Thelemaque.
La grève chez EDF – PEI, la filiale de production d’électricité d’EDF, a démarré le 16 septembre. Les négociations, qui avaient repris jeudi, ont été interrompues vendredi en milieu d’après-midi.
La grève a conduit à l’arrêt des moteurs de la centrale et l’opérateur dit procéder à des « délestages tournants » pour « éviter l’accident généralisé (black-out) ».
Les conséquences de ces coupures sont nombreuses: coupures d’eau, fermetures d’écoles ou activité des entreprises au ralenti.
Le conflit social porte sur la mise en oeuvre d’un accord signé début 2023, après 61 jours de grève des mêmes agents, qui réclamaient une mise en conformité de leurs contrats et de leur rémunération avec le droit du travail, notamment cinq ans d’arriérés de salaires non versés.
« La FE-CGTG a demandé sous 10 jours » la présence d’un dirigeant de l’entreprise venu de Paris, a indiqué le syndicat dans un communiqué arguant que « la directrice en Guadeloupe ne dispose pas du niveau de responsabilité suffisant afin d’engager EDF-PEI ».
De son côté, l’entreprise a regretté dans un communiqué « cette rupture des négociations » et a fait valoir « avoir réalisé à cette date tous les versements » liés au protocole.
A l’issue des échanges qui se déroulent sous la houlette des services de l’Etat, Ludovic Degaillande, directeur de la Direction du travail de Guadeloupe, a confirmé sur la radio publique Guadeloupe la 1ère des délestages bien moindres. Et ce, malgré « la décision de la CGTG de quitter la table des négociations », selon lui.
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