La grève a été revotée « à l’unanimité » avec « toujours plus de personnels grévistes, en l’absence de réponse du gouvernement », a déclaré à l’AFP le représentant syndical.
Des assemblées générales ont lieu lundi matin au sein des deux compagnies, en grève depuis mercredi. Ce mouvement a interrompu tout le trafic de fret entre l’ile et le continent.
Parmi les motifs du mouvement, les grévistes demandent l’obligation pour toutes les compagnies opérant en France d’être sous pavillon français premier registre, ce qui n’est pas le cas de la Corsica Ferries et engendre, selon eux, une distorsion de concurrence.
La fédération nationale des CGT Marins doit être reçue lundi après-midi au cabinet du ministère des Transports à ce sujet, et une autre réunion doit avoir lieu avec les organisations syndicales et les armateurs jeudi.
A la SNCM, l’autre préoccupation majeure est la situation économique et actionnariale de la compagnie maritime, en proie à d’importantes difficultés financières.
Les syndicats réclament la mise en oeuvre du plan de redressement de la compagnie, qui prévoit l’achat de 4 bateaux contre 500 suppressions de postes, et que les actionnaires (Véolia Transdev à 66%, Etat à 25%, actionnaires salariés à 9%) ont voté le printemps dernier.
Vendredi, le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier avait annoncé qu’il allait réunir dans les prochains jours les acteurs du dossier SNCM pour voir comment financer l’achat de nouveaux navires, mais aucune rencontre n’a encore été programmée officiellement.
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VEOLIA ENVIRONNEMENT