« Nous étions une centaine pour venir aborder la situation sociale et sanitaire du département », a indiqué à l’AFP Gaby Clavier, syndicaliste de la branche santé de l’UGTG.
« L’obligation vaccinale et la suspension d’une centaine de salariés mettent à mal la continuité des soins en Guadeloupe », a-t-il affirmé.
Les manifestants entendaient également dénoncer « un traitement différencié réservé aux salariés suspendus du CHU », car l’obligation vaccinale « ne s’applique pas à d’autres personnels liés à la crise sanitaire comme les pompiers, les ambulanciers », a ajouté M. Clavier.
Selon le syndicaliste, un engagement a été pris pour une rencontre lundi entre les membres du collectif et le président du conseil départemental Guy Losbar.
Ces syndicalistes militant pour la réintégration des soignants suspendus multiplient les actions de protestation à l’occasion de la Route du Rhum. Ils avaient affirmé mardi leur opposition à cette compétition nautique dans « un contexte de maltraitance institutionnelle ».
Samedi dernier une marche de protestation s’était tenue pour dénoncer le manque d’investissements de la région pour les Guadeloupéens.
Le collectif entend profiter de la visibilité de la région à l’occasion de cet événement « pour interpeller les politiques » sur le fait qu’ils « ont failli dans leur gestion de l’eau, du transport, et du chômage en Guadeloupe » et dénoncer « leur mépris pour les intérêts du peuple guadeloupéen », a encore expliqué Gaby Clavier.
Selon ce collectif, un rassemblement est prévu samedi sur les villages « Route du Rhum » de Pointe-à-Pitre.