Hanjing Shipping a expliqué avoir demandé au tribunal de commerce son feu vert pour tirer le rideau sur ses filiales dans une dizaine de pays européens, dont la France, l’Italie, l’Espagne, la Pologne, le Danemark et l’Allemagne, où se trouve son siège régional, a dit à l’AFP une porte-parole.
Hanjin Shipping a demandé son placement en redressement judiciaire en Corée du Sud et aux Etats-Unis, après le refus de ses créditeurs de l’aider à affronter une dette colossale estimée à 6.000 milliards de wons (4,79 milliards d’euros).
Une éventuelle faillite de ce qui était le septième armateur mondial serait de loin la plus importante de l’histoire du transport maritime, un secteur qui navigue à vue dans sa pire crise depuis 60 ans du fait du ralentissement économique mondial et des surcapacités.
Hanjin veut commencer le processus de fermeture cette semaine, a ajouté la porte-parole.
A cette nouvelle, le titre a dégringolé de près de 14%, à 982 wons (0,77 euro) à la Bourse de Séoul, avant de se reprendre un peu à 1.000 wons.
Depuis la début de l’année, près de 80% de la valorisation boursière de Hanjin sont partis en fumée.
Hanjin Shipping doit présenter un plan de relance à la justice sud-coréenne d’ici le 25 novembre. Le tribunal décidera ensuite de le placer en redressement, avec surveillance de sa gestion et rééchelonnement de sa dette, ou de le liquider.
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