Mme Sherman est la plus haute responsable américaine à se rendre en Chine depuis l’arrivée aux affaires de l’administration Biden en début d’année.
Alors que Pékin avait accusé Washington d’être responsable de « l’impasse » dans laquelle se trouve la relation sino-américaine, de hauts responsables de l’administration Biden ont assuré que les entretiens dans la ville de Tianjin (nord) avaient été « professionnels ».
La numéro deux du département d’Etat « a été très vigoureuse pour faire comprendre aux Chinois les faits sur lesquels nous nous fondons, qu’il s’agisse des droits de l’Homme ou des violations des engagements pris par la Chine, comme sur le haut degré d’autonomie de Hong Kong », ont déclaré à la presse ces hauts responsables.
Mme Sherman s’est montrée « par moments brutalement honnête avec les Chinois sur des thèmes dont ils n’aiment pas entendre parler », comme le piratage informatique, ont ajouté ces responsables.
Lors de ses entretiens avec le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, Mme Sherman a par ailleurs appelé la Chine à « autoriser une deuxième phase d’enquête sur les origines du Covid-19 », selon un communiqué du département d’Etat.
Cette demande de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a été catégoriquement rejetée la semaine dernière par Pékin.