L’entreprise spécialisée dans les centrales électriques et le matériel ferroviaire ne dévoile pas de montant pour cette opération.
Cette acquisition auprès du géant Rolls Royce, annoncée en septembre, était notamment conditionnée au succès de l’installation d’une turbine de 1 mégawatt utilisant le courant des marées au large de l’Ecosse, ce qui a été fait la semaine dernière, précise Alstom dans un communiqué.
Pesant 150 tonnes, la turbine marémotrice en question a un rotor à trois pales orientables de 18 mètres. Immergée par 40 mètres de fond, elle flotte avant d’être mise sous l’eau, « ce qui permet de la remorquer facilement vers et depuis le site d’installation », souligne Alstom.
« Cette technologie optimisera la production d’électricité marémotrice et limitera les contraintes de maintenance, ce qui permettra ainsi de réduire le coût de l’électricité de cette source d’énergie renouvelable », souligne le patron de la division renouvelables du groupe, Jérôme Pécresse, cité dans le communiqué.
Alstom devient ainsi le deuxième grand groupe français à mettre la main sur un concepteur-fabricant d’hydroliennes après DCNS, lequel a bouclé la semaine dernière l’acquisition pour 130 millions d’euros d’OpenHydro, qui équipe un projet-pilote en cours d’installation par EDF au large de la Bretagne.
Le potentiel mondial de l’énergie hydrolienne est estimé à une centaine de gigawatts (soit une soixantaine de grands réacteurs nucléaires), dont une partie significative dans les eaux britanniques, irlandaises et françaises.
ALSTOM
THALES
ROLLS-ROYCE
EDF