Londres, qui n’a pas à ce stade confirmé cette annonce, et son ancienne colonie avaient conclu un accord en octobre dernier pour restituer les Chagos à Maurice, à condition qu’une base militaire américano-britannique soit maintenue sur la plus grande île, Diego Garcia.
Arrivé au pouvoir en novembre, M. Ramgoolam a remis en cause l’accord, qui n’avait pas encore été ratifié, et rouvert les négociations pour obtenir de meilleures conditions.
En pleines négociations, le Royaume-Uni a fait savoir mi-janvier qu’il consulterait l’administration du président américain Donald Trump avant de finaliser l’accord, qualifié de « menace sérieuse » pour la sécurité des États-Unis par Marco Rubio avant sa prise de fonction comme secrétaire d’Etat.
« Nous sommes parvenus à un accord prêt à être signé avec la Grande-Bretagne concernant les Chagos », a déclaré M. Ramgoolam mardi devant le Parlement en réponse à une interpellation de l’opposition.
Il a par ailleurs réitéré son intention d’attendre l’avis de l’administration Trump.
Le Royaume-Uni a conservé le contrôle des îles Chagos lorsque Maurice a obtenu son indépendance en 1968.
Environ 2.000 habitants de l’archipel avaient été expulsés dans les années suivantes, notamment de Diego Garcia, où était installée la base militaire.
Elle a notamment été utilisée comme plaque tournante pour les bombardiers et navires à longue portée pendant les guerres en Afghanistan et en Irak.