« Les îles Diaoyou (appelées Senkaku en japonais, ndlr) et autres îlots qui leur sont liés, sur lesquels la Chine a une souveraineté indiscutable, ont toujours fait partie du territoire chinois depuis les temps anciens », a indiqué un communiqué de la délégation chinoise après une rencontre du ministre des Affaires étrangères Yang Liechi avec son homologue japonais Koichiro Gemba à Phnom Penh.
Yang a appelé le Japon à faire preuve de « bonne foi » dans le respect des accords entre les deux pays, à régler ces différends « par le dialogue et la consultation » et à « prendre des mesures concrètes pour défendre les intérêts de leurs relations bilatérales ».
Tokyo a convoqué mercredi l’ambassadeur chinois après que les gardes-côtes japonais ont accusé trois patrouilleurs chinois d’être entrés dans les eaux territoriales nippones, à proximité des îles contestées.
Cette nouvelle péripétie intervient quatre jours après que le Premier ministre japonais, Yoshihiko Noda, a annoncé un projet gouvernemental de nationalisation de ces îlots inhabités, administrés par le Japon mais revendiqués par la Chine ainsi que par Taïwan.
Ces îlots sont entourés d’eaux très poissonneuses et les fonds marins environnant pourraient renfermer des hydrocarbures.