C’est au cours d’un repérage effectué au printemps dernier que les inspecteurs de l’environnement de l’OFB remarquent dans la vitrine d’un magasin d’une grande ville varoise « la présence d’espèces protégées ou pour lesquelles la vente est réglementée (coraux et coquillages principalement) », a précisé l’office dans un communiqué.
« Mis en vente à l’intérieur du magasin ou stockés dans une réserve attenante », ces espèces sont liées principalement au milieu marin (requins, coraux, hippocampes, poisson scie, cachalot…), selon l’OFB, mais « concernent aussi la faune terrestre: hippopotame, autruche, crocodile, tigre, papillons, scorpions… ».
Au terme de l’audition des gérants et de la vérification des différents justificatifs, les inspecteurs de l’environnement « ont saisi et placé sous scellé un total de 180 spécimens de mammifères, oiseaux, reptiles, poissons, insectes, coquillages ou coraux », ajoute le communiqué de l’OFB.
Une procédure a été transmise au parquet de Toulon, précise-t-il, rappelant que la « commercialisation d’espèces protégées et/ou réglementées sans autorisation est un délit puni de 3 ans de prison et 150.000 euros d’amende ».
Estimé à plus de 14 milliards de dollars, le commerce illégal des espèces de faune et flore sauvages « contribue à la disparition des espèces sauvages, repose sur le braconnage et renforce la criminalité environnementale organisée », souligne l’OFB.