A l’initiative, la députée de La Réunion Karine Lebon dénonce une série « d’irrégularités » et des « retards chroniques dans la délivrance des logements sociaux ».
« Plus de 80% des ménages ultramarins sont éligibles au logement social et près de 70% au logement très social. Pourtant, seulement 15% d’entre eux résident effectivement dans le parc social », relève la parlementaire du groupe GDR, composé d’élus communistes et ultramarins.
La création de cette commission d’enquête était examinée lors d’une journée réservée aux propositions du groupe GDR dans l’hémicycle.
Des députés du camp présidentiel et de LR ont émis des réserves.
« Les groupes politiques issus de la Nupes (la coalition de gauche) multiplient les demandes de commissions d’enquête à un rythme effréné », une « prolifération » qui « sature les ressources humaines de l’Assemblée nationale », a critiqué le LR Pierre-Henri Dumont, interrogeant « l’efficacité » de la démarche.
Composée de trente députés désignés à la proportionnelle des groupes, une commission d’enquête parlementaire dispose de six mois pour mener auditions et investigations, et rendre un rapport.