« Félicitons-nous de voir les valeurs environnementales fédérer les volontés », a déclaré Mme Royal au comité réuni à la préfecture de Haute-Corse.
Le maire (nationaliste) de Bastia, Gilles Simeoni, le président de l’Office de l’environnement de la Corse, Pierre Ghionga, et ceux des quatre intercommunalités du Cap Corse ont assisté à la réunion, ainsi qu’une vingtaine d’élus et de hauts fonctionnaires, notamment le préfet de Haute-Corse, Alain Rousseau, et le préfet maritime de Méditerranée, le vice-amiral Yves Joly.
Ce 6e (bien 6e) parc marin créé en France englobera une vaste zone autour du Cap Corse et au nord-ouest de l’île jusqu’à la Balagne.
Son objectif est notamment de protéger le milieu marin et d’en assurer le développement durable. Le comité de pilotage va définir précisément son périmètre, les moyens financiers étant fournis par le ministère de l’Ecologie et du Développement durable par l’intermédiaire de l’Agence des aires marines protégées.
Mme Royal a notamment souligné la richesse des fonds de la zone du Cap Corse avec les herbiers de posidonie, « véritable poumon de la Méditerranée apportant l’oxygène à la vie sous-marine », la présence de coraux rouges exceptionnels et des richesses halieutiques.
M. Ghionga s’est félicité de la « forte implication des collectivités locales dans le projet de parc et du partenariat entre l’Etat la Collectivité territoriale de Corse et les élus locaux ».
Comme tous les élus présents, il a chaleureusement remercié Mme Royal d’avoir promptement réagi à l’alerte lancée début juillet par M. Simeoni sur les risques pour l’environnement du passage de l’épave du paquebot italien Costa Concordia au large des côtes de Corse.
Mme Royal s’était rendue jeudi sur zone à bord du navire de la marine nationale Jason spécialisé dans l’assistance et la lutte anti-pollution pour contrôler le passage du convoi, entré comme prévu vendredi matin dans le golfe de Gênes et qui a normalement suivi son parcours.
Il doit arriver dimanche à Gênes, où le paquebot géant échoué il y a deux ans sur l’île toscane du Giglio doit être démantelé.