L’accord a été signé a Téhéran en présence du ministre des Transports iranien, Abbas Akhoundi, entre l’Etat iranien et la compagnie chinoise Sinoconst (China Machinery Industry Construction Group), a constaté un journaliste de l’AFP.
Sinoconst se voit confier la réalisation d’une voie ferrée de 450 km entre Bouchehr, le grand port iranien de l’intérieur du Golfe, et Shiraz, ville du sud de l’Iran reliée par le train à Téhéran, a indiqué l’agence officielle iranienne Irna, sans préciser la date retenue pour le début des travaux.
Ce tronçon viendra compléter le « corridor ferroviaire nord-sud », conformément à un projet gouvernemental visant à faire de l’Iran une plaque tournante pour le transport de marchandises entre d’une part les pays du Golfe et du sous-continent indien, et d’autre part la Russie et les pays d’Asie centrale.
Aujourd’hui, les marchandises qui sont débarquées à Bouchehr, le deuxième port iranien après Bandar-Abbas (sur le Golfe) doivent transiter par la route.
Le gouvernement travaille sur sept projets de construction de près 2.300 kilomètres de chemin de fer, indique Irna.
La Chine est le premier partenaire économique et commercial de l’Iran. En septembre, Pékin a accordé des lignes de crédit pour un total de 10 milliards de dollars à cinq banques iraniennes pour le financement de projets d’infrastructures.
