Interrogées par l’AFP sur cette annonce, les autorités israéliennes n’ont pas répondu dans l’immédiat.
Cette nouvelle mesure « demandée de longue date » prendra effet « mercredi à 12H00 GMT », a précisé à l’AFP Mohammed al-Maqadma, responsable de l’instance palestinienne de coordination avec les autorités israéliennes. Elle ne s’appliquera toutefois qu’à « la moitié sud allant jusqu’à la frontière égyptienne de la bande de Gaza ».
Nizar Ayache, chef du syndicat des pêcheurs gazaouis, a confirmé cet élargissement et dit espérer qu’il améliorerait les « dures conditions de vie » des pêcheurs.
Dans le territoire asphyxié économiquement et ravagé par trois guerres entre 2008 et 2014, la pêche fait vivre, pauvrement, environ 4.000 familles. La marine israélienne ouvre régulièrement le feu sur des bateaux gazaouis aux limites de la zone de pêche et arrête régulièrement des pêcheurs.
Israël soumet la bande de Gaza, dirigée sans partage par le Hamas islamiste, à un blocus terrestre, aérien et maritime depuis 2006.
Limitée au nord et à l’est par le territoire israélien et à l’ouest par la Méditerranée, la bande de Gaza borde au sud l’Egypte qui maintient son point de passage avec l’enclave palestinienne fermé en quasi-permanence.
La zone de pêche avait déjà été élargie à 9 milles durant deux mois au printemps et deux autres mois à la fin de l’année 2016.
Après les accords d’Oslo de 1993, qui prévoyaient une zone de pêche de 20 milles nautiques, la zone de pêche a varié à plusieurs reprises, jusqu’à être réduite à trois milles, puis portée à six milles après la guerre de juillet-août 2014.