Avec ce sous-marin, dont un tiers du coût a été assumé par l’Allemagne dans le cadre de son aide militaire à l’Etat hébreu, la marine israélienne pourra « aller plus loin et plus profond dans l’eau pour des périodes plus longues qu’auparavant », selon le commandant de la marine, le général Ram Ruthberg, cité dans un communiqué de l’armée.
Selon les experts militaires israéliens, les sous-marins pourraient servir d’arme de seconde frappe au cas où les Iraniens attaqueraient Israël avec des missiles non-conventionnels.
Les sous-marins Dolphin, dont l’armée israélienne possède déjà trois exemplaires d’une autonomie moins importante, peuvent être équipés de missiles à ogives nucléaires.
L’Etat hébreu n’a jamais admis disposer d’un arsenal nucléaire. Mais selon des experts militaires étrangers, Israël serait doté de 200 bombes atomiques ainsi que de missiles à longue portée.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui s’est rendu au port de Haïfa (nord) pour l’arrivée du sous-marin a affirmé que « face aux menaces qui s’accumulent, nous sommes déterminés à défendre nos frontières terrestres –par des barrières–, aériennes –par des systèmes anti-missile– et maritimes par des sous-marins et par d’autres moyens ».
« Les menaces qui pèsent sur nous de l’Iran et d’autres groupes islamistes nous obligent à nous renforcer », a-t-il ajouté.