Les gardes-côtes avaient relevé il y a trois semaines « une série de non-conformités concernant aussi bien la sécurité de la navigation que le respect des règles en matière de protection de l’environnement marin, ne permettant pas le départ du navire tant qu’elles ne seront pas résolues ».
Jeudi, des inspecteurs des gardes-côtes « se sont rendus de nouveau à bord du Sea Watch 3 et ont constaté que les non-conformités avaient été partiellement ajustées », ont-ils indiqué vendredi un communiqué.
Les gardes-côtes « ont permis le départ du navire vers le port de Marseille où ce dernier devra subir d’autres travaux » afin de respecter complètement les règles en vigueur, conclut le texte.
Le Sea Watch 3, qui bat pavillon des Pays-Bas, était arrivé le 31 janvier à Catane avec 47 migrants à bord, secourus le 19 janvier au large de la Libye.
L’ONG humanitaire du même nom, Sea Watch, avait craint une saisie judiciaire du navire, les autorités italiennes ayant fermé leurs ports aux embarcations des ONG secourant les migrants.
Le parquet de Catane a cependant rapidement assuré qu’aucun délit n’avait été commis par le Sea Watch, permettant ainsi son départ dès qu’un minimum de réparations aurait été effectué.