Les trois bateaux ont quitté le port de Shimonoseki (sud-ouest) pour rejoindre d’autres navires afin de prendre jusqu’à 935 baleines de Minke de l’Antarctique et jusqu’à 50 rorquals communs d’ici au mois de mars, a notamment expliqué l’agence de presse Kyodo.
L’Agence des pêches avait gardé secrète la date de départ de la flotte baleinière par mesure de précaution, craignant une obstruction par des groupes de militants contre la pêche à la baleine, dont Sea Shepherd.
Les prises de baleines pratiquées par le Japon sont dénoncées par des organisations écologiques et gouvernements étrangers, mais Tokyo persévère sous couvert de prises scientifiques, en exploitant la tolérance accordée pour la pêche à des fins de recherches.
Toutefois, la chair de cétacé finissant sur les étals des marchés au poisson, le prétexte scientifique est jugé mensonger par les opposants qui considèrent qu’il s’agit d’une pêche commerciale déguisée, donc attentatoire aux règles internationales.
La campagne annuelle des baleiniers japonais est de fait souvent perturbée par les bateaux de Sea Shepherd, parfois de façon violente avec des boules puantes jetées en direction des équipage japonais qui répliquent à coups de jets d’eau.
Ces batailles ont déjà dans le passé empêché les baleiniers de remplir leurs objectifs. Les prises n’ont d’ailleurs jamais été aussi faibles que la saison dernière.