« Il viendra le 22 mai, dans la matinée, et ne restera que trois heures », a déclaré Justin Tkatchenko, ajoutant que les discussions devraient porter sur l’économie, la sécurité et le changement climatique.
Le président américain prévoit de faire escale à Port Moresby en mai, en marge de ses voyages au Japon pour le sommet du G7 et d’une visite à Sydney avec l’alliance informelle appelée « Quad », qu’il forme avec le Japon, l’Australie et l’Inde, a précisé le ministre des Affaires étrangères.
Cette visite présidentielle témoigne de l’importance stratégique croissante de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans une région où la Chine s’affirme de plus en plus.
En 2018, le président Xi Jinping s’était rendu à Port Moresby en grande pompe, des drapeaux chinois avaient été hissés dans la capitale et un grand cortège avait réuni des foules.
Ce voyage avait été considéré comme un coup diplomatique majeur pour Pékin.
Des responsables américain et australien s’inquiètent de l’augmentation rapide des investissements chinois en Papouasie-Nouvelle-Guinée, riche en ressources naturelles.
Plusieurs secrétaires d’Etat américains ont fait le déplacement dans l’Etat souverain par le passé, notamment Hillary Clinton. L’ancien vice-président Mike Pence s’y était rendu en 2018.
Mais selon les archives du département d’Etat, qui remontent à l’administration de Theodore Roosevelt en 1901, aucun président américain en exercice ne s’est jamais rendu en Papouasie-Nouvelle-Guinée.