« Il ne peut tout simplement pas y avoir d’effort global pour protéger les ressources les plus menacées de la terre sans un effort tout aussi global pour créer des aires marines protégées », a déclaré M. Kerry, en visite à Amman, dans un communiqué.
La mer de Ross, une zone au sud-ouest de l’Antarctique que les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande proposaient de protéger, « est un laboratoire naturel. Son écosystème est aussi divers que productif, et il est de notre responsabilité de la protéger », a insisté M. Kerry.
La Russie a empêché mardi pour des questions juridiques l’adoption de deux propositions de création d’aires marines protégées visant à renforcer la protection de l’Antarctique, lors d’une réunion exceptionnelle à Bremerhaven (Allemagne), a annoncé une coalition d’ONG impliquées dans la préservation de la région.
Les eaux de l’Océan austral autour de l’Antarctique abritent des écosystèmes exceptionnels, avec des milliers d’espèces d’animaux, en bonne partie préservés des activités humaines mais désormais menacés par le développement de la pêche.
« Nous n’avons pas trouvé d’accord sur tous les détails, mais un consensus est en train d’émerger sur le fait que l’Antarctique doit être protégé », a insisté M. Kerry, rappelant qu’une nouvelle réunion internationale sur le sujet était prévue fin octobre à Hobart (Australie).
« Pour donner du poids à notre action, nous allons renforcer le partage des découvertes de nos scientifiques qui passent ces mois critiques au plus fort de l’hiver dans la station de McMurdo pour chercher et comprendre les réalités auxquelles nous sommes tous confrontés », a-t-il ajouté.