Ce 10 août 2017, une soudaine chute de pression d’air a créé un phénomène d’aspiration qui a fait tomber le panneau de l’écoutille, piégeant Kim Wall dans le sous-marin qui s’est alors empli d’échappements toxiques alors que Peter Madsen se trouvait sur le pont, impuissant, a-t-il raconté à la cour.
« J’essaie d’expliquer à Kim à travers l’écoutille comment arrêter les moteurs, pendant 5 à 15 minutes j’essaie d’entrer pour venir à son secours », a poursuivi le Danois.
« Quand j’ai enfin réussi à ouvrir le panneau d’écoutille, un nuage de chaleur me prend au visage. Je la trouve inanimée sur le sol, je reste près d’elle et j’essaie de la faire revenir à elle, je lui donne des tapes sur les joues, je tâte son pouls », a-t-il encore dit. En vain.
Constatant la mort de la jeune femme, « j’ai décidé de me suicider », a assuré Peter Madsen. Finalement, « je dors près d’elle pendant environ deux heures ».
Arrêté le 11 alors que son sous-marin était en train de sombrer – sabordé par lui selon l’accusation – Peter Madsen a reconnu avoir décapité, démembré et jeté en mer le corps de la journaliste. Mais il nie l’avoir violentée, agressée sexuellement et tuée intentionnellement.