Le groupe, qui n’avait pas divulgué les détails financiers lors de l’annonce de la transaction en février, a déboursé 1,1 milliard de francs suisses (1 milliard d’euros) à la clôture de l’opération, a-t-il indiqué dans un communiqué.
Le rachat a été financé par fonds propres ainsi qu’en actions, a-t-il détaillé. Les dirigeants d’Apex conservent une participation minoritaire. Au cours des trois prochaines années, le groupe suisse aura la possibilité d’acquérir les actions restantes au gré des performances.
En 2020, Apex a généré un chiffre d’affaires équivalent à 2,2 milliards de francs suisses, Kuehne+Nagel, et a démarré l’année sur une note solide.
Fondée en Chine en 2001, l’entreprise qui emploie 1.600 personnes s’est étendue en Asie au fil des années. Son rachat avait été salué par les investisseurs dans la mesure où il va permettre à Kuehne+Nagel de se renforcer sur les liaisons intra-asiatiques et transpacifiques en particulier dans le fret aérien.
A 07H26 GMT, l’action grimpait de 0,72% à 279 francs suisses alors que le SPI, l’indice élargi des valeurs de la Bourse suisse, s’appréciait de 0,28%.
« C’est un pas en avant majeur dans la stratégie d’expansion de Kuehne+Nagel en Asie », a souligné Michal Foeth, analyste chez Vontobel, dans un commentaire boursier, rappelant qu’il s’agit « d’une des plus grosses acquisitions » réalisées par le groupe jusqu’à présent.
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