Avec les tensions dans les approvisionnements et chaînes de logistique, le groupe actif dans le transport maritime, aérien et routier a vu son bénéfice net s’envoler de 30% en 2022, à 2,8 milliards de francs suisses (2,8 milliards d’euros), indique-t-il dans un communiqué.
Son chiffre d’affaires a de son côté grimpé de 20% à près de 39,4 milliards de francs, dépassant les prévisions. Par comparaison les analystes interrogés par l’agence suisse AWP l’attendaient en moyenne à 38,3 milliards de francs.
« L’année financière 2022 a été exceptionnelle », a déclaré Stefan Paul, son nouveau directeur général, à la barre depuis août, cité dans le communiqué.
Mais au dernier trimestre, ses ventes ont chuté de 20% à près de 8,8 milliards de francs tandis que son bénéfice s’est contracté de 39% à 494 millions de francs face au ralentissement de l’économie mondiale, détaille le groupe.
En hausse de 37% sur l’ensemble de l’année, ses ventes dans les activités pour le fret maritime ont fléchi de 14% au dernier trimestre. Dans le transport aérien, ses ventes ont reculé de 39% au quatrième trimestre malgré une forte demande en 2022 qui les a fait monter de 8% sur l’ensemble de l’année.
Ses ventes dans le transport routier ont en revanche continué de croître au dernier trimestre, mais à un rythme moins soutenu. Elles se sont accrues de 2% au dernier trimestre, la croissance se chiffrant à 8% sur l’ensemble de l’année.
« L’environnement macro-économique va rester difficile en 2023 en raison des développements géopolitiques et de l’inflation », a prévenu le groupe dans le communiqué. Il s’attend cependant à ce que sa croissance se poursuive en 2023, tenant toutefois à rappeler que ses résultats de 2021 et 2022 ont été « exceptionnels », a-t-il réaffirmé, en raison de la situation créée par la pandémie de Covid-19.
Le groupe doit dévoiler dans la journée ses nouveaux objectifs pour la période allant jusqu’en 2026 lors d’une conférence pour les analystes.
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