Ce texte, présenté en juin dernier par le gouvernement, interdit notamment les « cotons-tiges, couverts, assiettes, pailles, touillettes, bâtons de ballons de baudruche et gobelets ».
Certains emballages en polystyrène, utilisés comme contenants alimentaires, sont aussi concernés par l’interdiction.
Le texte applique une directive européenne, adoptée en 2018 après plusieurs mois de négociations entre Etats membres, interdisant une douzaine de catégories de plastiques différents.
Selon la Commission européenne, les produits concernés représentent 70% des déchets échoués dans les océans et sur les plages.
La vente des stocks préexistants devrait rester autorisée au-delà de 2021, permettant d’écouler la production déjà réalisée.
Le projet allemand prévoit également que les administrations fédérales privilégient les « produits fabriqués à partir de matériaux recyclés » dans les appels d’offres de fournitures, afin d’encourager l’économie circulaire.
La chambre haute allemande, le Bundesrat, doit désormais elle aussi se prononcer sur le projet.
D’autres pays européens ont adopté une interdiction plus précoce, à l’image de la France, qui a banni plusieurs plastiques à usage unique de la vente dès le 1er janvier 2020.
Quelque 350 millions de tonnes de plastiques sont produites annuellement dans le monde, d’abord par l’Asie (50%), l’Amérique du Nord (19%) et l’Europe (16%), une production en croissance modérée mais régulière.
Selon l’association de protection des animaux WWF, la production mondiale de déchets plastiques pourrait augmenter de 41% d’ici 2030, et doubler la quantité présente dans les océans pour atteindre 300 millions de tonnes.