Les Maldives, un archipel de plus d’un millier de petites îles coraliennes situé au sud du sous-continent indien, se trouve sur la route maritime est-ouest la plus fréquentée au monde.
L’Inde, traditionnel allié du pays, avait observé avec inquiétude l’augmentation de sa dépendance politique et financière envers la Chine sous le règne de l’ex-président maldivien Abdulla Yameen (2013-2018).
La défaite de M. Yameen à la présidentielle en septembre dernier a vu la nouvelle administration du président Ibrahim Mohamed Solih se tourner à nouveau vers ses traditionnels bienfaiteurs à New Dehli.
MM. Modi et Solih ont inauguré le centre d’entraînement militaire samedi, ont annoncé les autorités, selon qui cette installation et le radar ont coûté à l’Inde 26 millions de dollars.
Selon un communiqué commun, les deux dirigeants ont parlé de la nécessité de maintenir la paix et la sécurité dans l’océan Indien. Ils se sont engagés à combattre la piraterie, le terrorisme, le crime organisé et les trafics en tout genre via « des patrouilles et une surveillance aérienne coordonnées, l’échange d’informations et l’augmentation des moyens », précise le communiqué.
Il s’agit du second voyage de M. Modi aux Maldives en moins de sept mois, et de son premier déplacement à l’étranger depuis sa confortable victoire aux élections en mai.
Il y a quelques mois, l’Inde avait ouvert une ligne de crédit de 800 millions de dollars pour les Maldives, qui restent très endettées vis-à-vis de Pékin.
Le Premier ministre indien doit ensuite se rendre brièvement au Sri Lanka voisin pour y rencontrer des leaders politiques.