« Nous avons des mesures de cybersécurité solides et n’avons pas noté de brèches dans nos systèmes » à la suite de cette attaque, qui a été signalée par le FBI, la police fédérale américaine, a précisé ce responsable, sans donner plus de détails, par exemple sur le pays d’où émanait la tentative de piratage.
L’équipe de campagne de l’ancien président républicain Donald Trump, rival de Kamala Harris dans la course à la Maison Blanche, avait elle également annoncé il y a trois jours avoir subi un piratage. Elle avait accusé des « sources étrangères » d’avoir fait filtrer des communications internes et un dossier sur J.D. Vance, le colistier du milliardaire.
Le porte-parole de l’équipe de la campagne Trump, Steven Cheung, a en particulier évoqué un rapport d’incident publié par Microsoft en fin de semaine dernière, indiquant que des pirates iraniens avaient « envoyé un mail d’hameçonnage en juin à un haut responsable d’une campagne présidentielle ».
En 2016, les mails du Comité national des démocrates avaient également été piratés. L’attaque, attribuée à la Russie, a mis au jour des échanges internes concernant Hillary Clinton, la candidate alors choisie par le parti pour affronter Donald Trump.
Le républicain, vainqueur de l’élection présidentielle cette année-là, avait par la suite été critiqué pour avoir encouragé la publication de ces informations, en particulier par le site WikiLeaks.
aue/cha