Lors de cet épisode remontant au 5 décembre, « le bâtiment chinois a suivi à la lettre la procédure et a géré l’incident de façon appropriée », a assuré le ministère chinois de la Défense dans un communiqué.
Des responsables du Pentagone ont affirmé que le croiseur lance-missiles USS Cowpens avait été forcé de manoeuvrer pour éviter d’entrer en collision avec le navire chinois qui lui avait coupé la route et s’était arrêté sur sa trajectoire.
Cet incident, qui s’est produit dans les eaux internationales de la mer de Chine méridionale, illustre les tensions actuelles entre les Etats-Unis et la Chine après que Pékin a unilatéralement instauré le 23 novembre une zone aérienne d’identification sur une grande partie de la mer de Chine orientale, entre la Corée du Sud et Taïwan.
Celle-ci englobe notamment un petit archipel contrôlé par Tokyo, les îles Senkaku, et fermement revendiqué par Pékin sous le nom de Diaoyu.
Les Etats-Unis ont appelé la Chine à renoncer à cette zone controversée. Washington, Tokyo et Séoul y ont tour à tour dépêché des appareils militaires, envoyant ainsi le message qu’ils refusaient de se plier aux nouvelles règles.
Le navire de guerre américain « représentait une menace pour la sécurité militaire chinoise », a assuré lundi un média officiel chinois.