Les garde-côtes de Chine regroupent désormais la surveillance maritime, les garde-côtes actuels qui dépendaient de la police, la police de la pêche ainsi que la division des douanes chargée de la lutte contre la contrebande maritime.
Les services « qui n’étaient pas autorisés à être équipés d’armes le sont désormais », a précisé Yang Mian, professeur en relations internationales, cité par le quotidien Global Times.
La nouvelle agence « identifiera et répondra rapidement, en vertu de la loi, aux actes qui nuisent aux droits et aux intérêts maritimes de la Chine », a de son côté indiqué Zhang Junshe, un expert militaire, dans le journal PLA.
Selon des informations de presse non confirmées, pas moins de 16.000 personnes travailleront pour la nouvelle organisation.
Les tensions sont vives entre la Chine, le Japon et d’autres pays riverains au sujet de la souveraineté d’îles et d’eaux en mer de Chine.
Tokyo accuse la Chine d’envoyer de plus en plus de navires autour des îles Senkaku, revendiquées par Pékin sous le nom de Diaoyu, en mer de Chine orientale.
La Chine n’a pas apprécié que l’Etat nippon nationalise en septembre 2012 trois des cinq îles de l’archipel en les achetant à leur propriétaire privé japonais.
Les Philippines et le Vietnam accusent aussi la Chine d’utiliser des moyens dissuasifs pour soutenir ses revendications territoriales dans le sud de la mer de Chine.
Selon Arthur Ding, un chercheur basé à Taipei, les patrouilles chinoises devaient être désormais « plus fréquentes et plus vigoureuses ». « Les frictions avec les pays voisins devraient s’accentuer », a-t-il estimé.