Cette nouvelle station de recherche, baptisée Taishan, doit être bâtie en 40 jours. Elle ne sera utilisée que l’été, de décembre à mars, a précisé le journal China Daily.
La Chine a par ailleurs lancé le 7 novembre une expédition chargée de trouver un site pour y bâtir sa cinquième base, qui elle devrait fonctionner toute l’année.
Pékin a enfin décidé d’acheter aux Etats-Unis un premier avion capable de rallier ses différentes bases dans l’Antarctique, dans les conditions climatiques extrêmes du pôle Sud.
Ces informations sont rendues publiques alors que le mois dernier des négociations internationales sur la création de sanctuaires marins en Antarctique ont échoué, la Chine et la Russie s’y opposant. Soit le troisième échec consécutif depuis 2012 sur l’instauration de ces zones de protection où vivent baleines, phoques et manchots empereurs.
Les défenseurs de l’environnement avaient alors dénoncé les « intérêts égoïstes » des pays opposés à ces sanctuaires maritimes. Les eaux de l’Océan austral autour de l’Antarctique abritent des écosystèmes exceptionnels en bonne partie préservés des activités humaines mais désormais menacés.
La Chine possède déjà sur le continent blanc trois bases, Changcheng (Grande muraille), Zhongshan et Kunlun.
De l’autre côté du globe, la Chine, premier consommateur d’énergie du monde, cherche par ailleurs à s’implanter en Arctique, dont elle convoite les vastes réserves d’hydrocarbures.