« Ces exercices de guerre nucléaire à grande échelle, ces chantages… soulignent que l’option que nous avons choisi » de développer un programme balistique et nucléaire « est la bonne », souligne l’ambassadeur nord-coréen Ja Song Nam, dans sa lettre au secrétaire général de l’ONU.
« C’est la pire situation dans et autour de la péninsule coréenne », a-t-il ajouté, en estimant que l’incertitude sur une possible guerre nucléaire n’en est que plus grande.
Les manoeuvres américano-sud-coréennes dans le Pacifique occidental, qui sont en train de s’achever, mobilisent les porte-avions USS Ronald Reagan, USS Nimitz et USS Theodore Roosevelt, ainsi que sept navires sud-coréens, dont trois destroyers, selon Séoul.
C’est la première fois depuis dix ans que des manoeuvres de ce type mobilisent trois porte-avions. Elles surviennent alors que le président américain Donald Trump, qui a menacé de détruire la Corée du Nord si les Etats-Unis étaient attaqués, achève une tournée en Asie.
Le régime de Pyongyang dénonce régulièrement ces manoeuvres, destinées selon lui à préparer une invasion de son territoire, et réplique parfois avec ses propres manoeuvres militaires ou des tirs de missiles.
Cette année, la Corée du Nord a mené un sixième essai nucléaire et tiré plusieurs missiles balistiques. Ce pays justifie ses programmes d’armement par la menace américaine à son encontre.
Le Conseil de sécurité de l’ONU, sur initiative des Etats-Unis, a de son côté multiplié en retour en 2017 des sanctions économiques de plus en plus sévères imposées à la Corée du Nord.