À la fin de la saison 2016-2017, le 31 août 2017, la Fin revendiquait un total de 13 millions de pratiquants du nautisme, dont 4 millions de « plaisanciers réguliers » et 9 millions de pratiquants occasionnels.
Un intérêt pour le nautisme confirmé par la fréquentation du Salon, a priori « en légère hausse sur les six premiers jours » de l’évènement, selon M. Lyon-Caen, qui table sur une fourchette finale de 200.000 à 250.000 visiteurs.
Le chiffre d’affaires de la filière, qui regroupe près de 5.500 entreprises, s’est établi à 4,8 milliards d’euros en 2017 et la Fin table sur 5,2 milliards pour la saison 2018, selon des estimations dévoilées à la veille de l’ouverture du Salon.
Même tendance au niveau de la main-d’oeuvre, puisque l’industrie nautique française devrait passer de 41.456 équivalents temps plein à 43.000 salariés.
Les chiffres clés de la Fin pour la saison 2016-2017 (achevée le 31 août 2017) recensent quelque 12.585 immatriculations pour la saison 2017, essentiellement pour des bateaux à moteur (76%).
L’industrie nautique française se caractérise par ailleurs par une forte propension à l’exportation, les trois quarts de la production française étant destinés à l’étranger – un pourcentage qui devrait varier très légèrement à la hausse en 2018, à 76%.
Plus de la moitié du chiffre d’affaires de la filière provient des activités de négoce et de maintenance (31,26%) et de la construction et importation de bateaux (25,08%).
Les deux activités réunissent également plus de la moitié des effectifs de l’industrie nautique française, avec respectivement 32,4% et 22,41% de l’effectif total.
Sans surprise, les régions côtières sont les plus stratégiques.
Avec le quart des effectifs de la filière et 23,1% de son chiffre d’affaires national, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur occupe ainsi une position prééminente.
La façade atlantique (Bretagne, Pays de la Loire et Nouvelle-Aquitaine) n’est pas en reste, puisque les trois régions cumulent 48,3% du chiffre d’affaires et 45,9% des effectifs.