Accompagné du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et du chef d’état-major des armées Pierre de Villiers, il doit notamment rencontrer pilotes de chasse et techniciens qui interviennent sur le porte-avions. Il prononcera une allocution en fin d’après-midi sur le bâtiment, sur lequel sont stationnées environ 2.000 personnes. Selon l’Élysée, il doit également assister au catapultage de nuit d’avions Rafale et Super Étendard partant en mission.
Seul porte-avions de la marine française, en service depuis mai 2001, le Charles-de-Gaulle navigue actuellement dans une zone entre le sud de la Turquie et le nord de l’Égypte. Ainsi déployé, il « a multiplié par trois la capacité française de frappes aériennes contre Daech (l’organisation EI, ndlr) en Syrie et en Irak », a rappelé l’entourage du président.
C’est la première fois qu’un chef de l’État se rend sur ce porte-avions en opération loin de sa base toulonnaise. C’est également la première fois que François Hollande se rend sur le théâtre des opérations militaires françaises contre le groupe EI. En décembre 2013, il s’était rendu en Centrafrique cinq jours après le déclenchement de l’opération Sangaris.
L’engagement du Charles-de-Gaulle avait été annoncé le 5 novembre par l’Élysée. Il avait appareillé de Toulon cinq jours après les attentats de Paris et Saint-Denis (130 morts) et a mené ses premières frappes en Syrie le 23 novembre. Depuis cette date, environ 110 sorties ont été effectuées, entre frappes et vols de renseignement et de surveillance.
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