« C’est toute la politique migratoire des États de l’UE avec les pays de la rive sud de la Méditerranée qui doit être revue », a affirmé M. Valls au cours d’un point de presse au terme d’une réunion avec ses homologues de l’UE à Luxembourg sur les moyens de réagir après la tragédie de Lampedusa.
Il a indiqué avoir « appuyé la proposition de l’Italie d’une task force sur la Méditerranée pour lutter contre les réseaux qui favorisent l’immigration clandestine et faire en sorte qu’il n’y ait plus de départs des côtes des pays de la rive sud ».
La Commissaire européenne chargée des Affaires intérieures, Cecilia Malmström, a proposé d’organiser « une grande opération de sécurité et de sauvetage en Méditerranée, de Chypre à l’Espagne ». Cette opération imposera de renforcer les moyens de Frontex, l’agence de surveillance des frontières européennes.
« La France prendra toutes ses responsabilités », a assuré M. Valls. « Il faudra attendre quelques jours pour que chaque proposition soit mise sur la table », a-t-il souligné.
La discussion a permis « une prise de conscience de la nécessité d’une réponse forte et coordonnée de l’Union européenne », a expliqué le ministre, avec la « volonté de doter l’Union européenne de moyens nouveaux ».