Quatre autres pays – l’Espagne, le Portugal, l’Allemagne et Malte – se sont également engagés à accueillir aussi 50 personnes, très affaiblies par la détention en Libye et le voyage qui a coûté la vie à quatre Somaliens.
« Comme ses partenaires, la France a conditionné cet accueil au débarquement des personnes concernées en Italie, en application des règles internationales » et « dans le cadre d’une solution coopérative européenne », a indiqué l’Elysée.
Une mission de l’Ofpra sera conduite en Sicile, où ont débarqué les migrants, pour « examiner au cas par cas les situations individuelles », comme cela a été fait en Espagne avec les rescapés de l’Aquarius.
« La France est ainsi fidèle à son approche de solidarité européenne et de responsabilité », selon l’Elysée.
Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), les migrants débarqués à Pozzallo, originaires principalement d’Erythrée et de Somalie, se trouvent dans un grand état de faiblesse : malnutrition, déshydratation, gale et séquelles des abus subis dans des centres de détention informels en Libye.