L’avion avait décollé depuis le porte-avions britannique HMS Queen Elizabeth avant de tomber à la mer. Son pilote avait pu s’éjecter à temps.
Mais l’Alliance atlantique s’inquiétait de la possible récupération de l’appareil par la Russie et du risque qu’elle mette ainsi la main sur sa technologie.
« Nous le récupérerons les premiers, je vous le garantis », a assuré le général Simon Doran, plus haut gradé américain à bord du porte-avions.
« On n’est pas inquiet sur sa récupération », a assuré de son côté le commandant-adjoint suprême des forces alliées pour l’Europe, le général Tim Radford, devant des journalistes à bord du navire qui croise en Méditerranée.
« Nous ne sommes pas inquiets parce qu’on travaille là-dessus en ce moment. Il y a eu une inquiétude au moment où l’avion est tombé, mais le pilote est sain et sauf et c’est ce qui est de plus important », a-t-il ajouté.
Il n’a pas voulu révéler de détails sur l’opération de sauvetage.
La perte de ce F-35 est un « incident vraiment regrettable (…) un revers », a indiqué de son côté l’officier à la tête de l’un des neuf navires engagés en Méditerranée, le commandant Steve Moorhouse. Mais, a-t-il ajouté, « la fiabilité de cet appareil et notre confiance en lui et dans le projet sont intacts ».
Le Royaume-Uni a déjà reçu 21 F-35B américains, la plupart destinés à ses deux porte-avions, le HMS Queen Elizabeth et le HMS Prince of Wales.
Les F-35B sont une variante du F-35 de cinquième génération, capables d’atterrissage vertical et de décollage court.