Le HMS Queen Elizabeth a traversé l’océan Pacifique en 2021, en faisant escale au Japon, alors que les alliés occidentaux tentent de contrer la puissance militaire croissante de la Chine dans la région.
M. Sunak, qui se trouve au Japon pour le sommet du G7 à Hiroshima, s’est d’abord arrêté à Tokyo pour visiter une base navale, où il a annoncé que la Grande-Bretagne doublerait le nombre de troupes britanniques lors de prochains exercices conjoints.
Londres et Tokyo vont également convenir d’une « clause de consultation » formelle, les engageant à discuter des problèmes de sécurité régionaux et mondiaux et des mesures qui pourraient être prises.
M. Sunak a déclaré que le groupe aéronaval va « travailler aux côtés des forces d’autodéfense japonaises et d’autres partenaires régionaux pour aider à défendre la paix et la stabilité dans l’Indo-Pacifique ».
Il doit s’entretenir jeudi à Hiroshima avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida, les deux hommes devant annoncer « l’Accord d’Hiroshima ».
« L’Accord d’Hiroshima » englobera des accords sur la défense, le commerce, la science et la technologie, mais aussi des questions comme le changement climatique, a indiqué Downing Street, sans donner davantage de précisions.
Le sommet du G7, du 19 au 21 mai, intervient « à un moment charnière, alors que l’Ukraine redouble d’efforts dans sa lutte pour la survie et que nous faisons face à des menaces complexes qui pèsent sur la paix et la prospérité mondiales », a déclaré à la mi-mai le Premier ministre britannique.
Il a également déclaré que la Grande-Bretagne « galvaniserait l’action internationale sur la coercition économique par des Etats hostiles et renforcerait le soutien à l’Ukraine ».