« Des preuves récoltées par une cellule de crise d’Interpol après que les otages du super pétrolier Irene SL eurent été libérés en avril 2011 vont être utilisées par la Grèce pour sa première poursuite de piraterie maritime », a annoncé Interpol dans un communiqué.
Interrogée, la police grecque a confirmé que c’est bel et bien la première fois que la Grèce -pays membre d’Interpol- va poursuivre des pirates.
« La rencontre avec le secrétaire général de l’Interpol M. Noble nous a donné la possibilité de renforcer notre coopération et chercher des moyens pour l’évolution de cette coopération », a brièvement indiqué le chef de la police grecque, Nikolaos Papayannopoulos, dans un communiqué.
« Les discussions ont porté sur la poursuite de l’immigration illégale, du trafic d’êtres humains » tandis qu' »une présentation des activités d’Interpol a été faite en cas de piraterie », selon le communiqué de la police grecque.
Pour sa part, Interpol indique que plusieurs membres de l’équipage ont été en mesure d’identifier quatre de leurs ravisseurs, d’après un album photo de piraterie maritime de l’organisation policière, contenant des images provenant des Etats membres et des forces navales agissant dans le Golfe d’Aden, notamment.
« Interpol continuera d’apporter tout soutien dont la Grèce a besoin », a-t-elle ajouté.