Mercredi matin, vers 09H00 (07H00 GMT) à environ 90 milles au nord-ouest du port libyen de Derna, deux navires ont inspecté un bateau de pêche qui tirait une autre embarcation « précédemment impliquée dans l’activité de trafic d’êtres humains », a annoncé la marine dans un communiqué.
La seconde embarcation était vide, et les 17 personnes qui se trouvaient à bord de la première ont été conduites à bord de l’un des navires italiens pour des « vérifications », dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet de Syracuse (Sicile).
Débarquées jeudi à Augusta, dans l’est de la Sicile, ces 17 personnes ont été confiées aux autorités judiciaires, a ajouté la marine.
Contactée par l’AFP, la marine a précisé avoir déjà mené plusieurs fois ce type d’opération, dans le cadre de son opération Mare Sicuro (« mer sure »), distincte de l’opération militaire européenne Sophia (ex EunavFor Med).
Depuis début octobre, les forces engagées dans l’opération Sophia ont elles aussi la possibilité d’intervenir, y compris par la force, pour arrêter des passeurs et saisir leurs bateaux au large de la Libye. Mais comme la marine italienne, elles ne peuvent agir que dans les eaux internationales.
