« C’est une visite de soutien, qui sert notamment à réitérer les messages du président de la République (..) et qui traduit le rôle majeur de la France dans la réponse de crise », a déclaré à l’AFP Noor Akl, attachée de presse de l’ambassade de France à Beyrouth.
Le cabinet de la ministre avait également indiqué mercredi que l’un des objectifs était « de déblayer le port pour le rendre de nouveau opérationnel ».
Ce déplacement intervient une semaine après celui du président Emmanuel Macron, qui a promis de l’aide aux Libanais et exhorté les autorités à engager des réformes structurelles pour pouvoir bénéficier d’une aide internationale à la reconstruction.
La visite de Mme Parly intervient aussi en pleines tensions en Méditerranée orientale, une zone riche en hydrocarbures et disputée entre la Turquie et la Grèce. La France y a déployé temporairement deux chasseurs Rafale et deux bâtiments de la Marine nationale, selon un communiqué du ministère français des Armées jeudi.
A Beyrouth, Florence Parly doit effectuer une tournée sur le lieu de l’explosion, due à une importante quantité de nitrate d’ammonium stockée au port, et s’entretenir avec le président Michel Aoun ainsi qu’avec le commandant en chef de l’armée libanaise, Joseph Aoun.
La ministre doit accueillir dans la nuit de jeudi à vendredi le Tonnerre, qui transporte un groupement génie de l’armée de terre ainsi qu’un détachement de plongeurs démineurs de la Marine nationale, afin de vérifier qu’il n’y a pas d’épaves rendant difficile l’accès du port.
De l’aide alimentaire, notamment du blé, ainsi que des matériaux de construction fournis par différents ministères français et par des entreprises privées sont également transportés par le porte-hélicoptères.