Le nouveau navire baptisé « Prince héritier Haakon » –du nom du prince héritier actuel– sera construit par le groupe italien Fincantieri et livré dans trois ans au plus tard, a indiqué son futur exploitant, l’Institut polaire norvégien, dans un communiqué.
Le projet, qui vise à remplacer un navire ancien –le « Lance »–, a un budget de 1,4 milliard de couronnes (168 millions d’euros).
Pouvant embarquer une cinquantaine de personnes, le « Prince héritier Haakon » contribuera à la collecte « des informations nécessaires aux décisions politiques et à la gestion du Grand Nord », a annoncé le précédent gouvernement norvégien lorsqu’il a pris l’an dernier la décision de principe de construire un nouveau brise-glace.
Selon Oslo, ses missions couvriront les questions pétrolières et de pêche ainsi que la surveillance de l’environnement, du climat et des ressources dans cette région convoitée.
Selon une étude de l’Institut de géophysique américain (USGS) remontant à 2008, l’Arctique pourrait abriter 13% des réserves de pétrole et 30% des réserves de gaz naturel restant à découvrir sur la planète, une manne de plus en plus facile d’accès grâce au recul de la banquise.
Face aux enjeux croissants dans la région, plusieurs pays dont la Russie, les Etats-Unis et la Chine ont récemment commandé de nouveaux brise-glace ou envisagent de le faire.