« Dans une telle situation, nous devons réagir », a déclaré le chef de la diplomatie norvégienne, Boerge Brende, dans un communiqué.
Acteur important du secteur énergétique et coopérant à ce titre avec son voisin russe, le pays scandinave – qui n’est pas membre de l’UE – va « étudier de près les mesures » prises par les 28 et consulter le Parlement en vue de s’en inspirer, a précisé M. Brende.
Selon l’agence de presse norvégienne NTB, une telle initiative est assurée de recueillir un large soutien parmi les députés.
La compagnie pétrolière Statoil a notamment noué un partenariat stratégique avec la russe Rosneft portant sur la prospection commune d’hydrocarbures dans l’Arctique et en Extrême-Orient.
La Russie est aussi un des principaux débouchés pour les exportations de poisson norvégien et le fonds de pension public norvégien, le plus important fonds souverain au monde, détenait fin 2013 quelque 45 milliards de couronnes (5,4 milliards d’euros) d’actifs russes.
En réaction au rôle joué par la Russie dans la crise ukrainienne, les pays de l’UE ont adopté un nouvelle série de sanctions contre Moscou. L’accord limite l’accès aux marchés financiers de l’UE, interdit les ventes d’armes, de technologies sensibles dans le domaine de l’énergie et de biens à usage civil et potentiellement militaire à la Russie.
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