« Il existe des ressemblances claires avec l’attaque WannaCry, mais il semble s’agir aussi d’une attaque aux capacités plus sophistiquées, destinée à exploiter une série de points faibles », a expliqué dans un communiqué le directeur de l’agence de police européenne, Rob Wainwright.
Le 12 mai, « Wannacry » avait affecté des centaines de milliers d’ordinateurs dans le monde, paralysant notamment les services de santé britanniques et des usines du constructeur automobile français Renault.
Selon Europol, l’attaque de mardi a été causée par une version améliorée du ransomware (rançongiciel) Petya, en circulation depuis 2016.
« Cela montre la façon dont la cybercriminalité évolue et, une fois de plus, rappelle aux entreprises l’importance de prendre des mesures de cyber-sécurité responsables », a ajouté M. Wainwright.
La nouvelle vague d’attaques au ransomware démarrée mardi en Ukraine et en Russie a contaminé des milliers d’ordinateurs dans le monde entier, perturbant infrastructures critiques et multinationales. Les dégâts sont restés relativement mesurés et la menace semblait contenue mercredi.