Cette mesure vise à réduire la surpêche avec des filets dérivants qui épuisent les ressources naturelles et pénalisent les pêcheurs artisanaux, a fait valoir le président équatorien Rafael Correa.
Le dirigeant socialiste a précisé à la presse que son gouvernement offrirait d’autres « modalités » de pêche aux professionnels touchés par cette interdiction ou encore une « compensation » afin de pouvoir remplacer leur flotte.
« Nous cherchons toutes les alternatives possibles pour réduire l’impact d’une activité licite, mais indésirable d’un point de vue environnemental », a précisé M. Correa.
L’Equateur compte quelque 26.000 pêcheurs artisanaux et 4.200 pêcheurs industriels, selon les chiffres officiels.