« Cet amendement présente l’avantage d’inscrire, pour la première fois, dans la Constitution française les mots +mers+ et +océans+. Cette longue absence n’est pas anodine. Mais le temps est venu de prendre en compte solennellement la dimension maritime de la France », a défendu son auteure, la communiste réunionnaise Huguette Bello.
« Avec une zone économique exclusive de plus de 11 millions de km³, dont 97% relève des territoires d’Outre-mer, l’espace maritime français est en effet considéré comme le deuxième territoire maritime mondial », a-t-elle rappelé lors des débats sur le projet de loi constitutionnel.
« C’est un symbole certes mais un symbole fort pour un pays bordé par 4.000 km de côtes », s’est félicité le LR Gilles Lurton.
A l’initiative du député corse Michel Castellani (non-inscrit), les députés ont également ajouté dans cet article 34 la préservation de la biodiversité qui est « une notion distincte de celle d’environnement ».